Le cycle de la vie himalayenne

Une bergère recueille la pashmina

Inde, mai 2013 : Une jeune bergère ladakhie, Diskit Dolkar, peigne une de ses chèvres pour recueillir sa laine, la fameuse pashmina qui servira à faire les coûteux châles du Cachemire.

La communauté du Kharnak est encore dans son village d’hiver, Dat, où ils viennent de célébrer joyeusement l’arrivée des beaux jours avec le festival de Gyetsa. A cette occasion, les drapeaux colorés du petit monastère ont été changés et les murs ont été repeints d’un gris argenté, avec une peinture faite maison qui a aussi souvent fini sur le voisin ! Les hommes ont sorti leurs textes bouddhistes, de véritables œuvres d’art bien protégées entre deux planches de bois et enveloppées de tissus.

La quinzaine de familles qui vivent dans ces montagnes laisseront bientôt seuls les deux moinillons envoyés par Hémis et franchiront le Yar la culminant à 4900 m pour se rendre dans une autre vallée où se trouve leur campement d’été, à Zara, avec leurs chèvres, leurs moutons et leurs yaks.

Puis ils iront terminer l’été dans la verte Spangchen. La course de chevaux aura lieu devant le lhato des Cinq soeurs de longue vie, près du village de Yagang, où le froid commencera à se faire sentir. Bientôt, à l’approche du Losar, le Nouvel an célébré ici deux mois en avance, en décembre, il sera temps de franchir de nouveau le Yar la et de retourner vivre à Dat, avec son petit monastère, jusqu’au prochain Gyetsa…

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Pour en savoir plus sur cette communauté du Kharnak, vous pouvez lire :

  • Les Bergers du Fort noir, Pascale Dollfus, Société d’ethnologie, 2012

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